Marc Avelot écrivain

Marc Avelot écrivain

La classe  de khâgne 1975-1976 au Lycée Louis-le-Grand

Marc Avelot naît le 22 septembre 1955, dans le XXè arrondissement de Paris, d’un père commerçant et d’une mère fonctionnaire. Il passe toute sa jeunesse dans ce quartier populaire et y suit toute sa scolarité jusqu’à son entrée au lycée Henri IV. Après son baccalauréat, il poursuit ses études en hypokhâgne et khâgne au lycée Louis-le-Grand. Il se spécialise en philosophie.

M.A. avec J. Ricardou à Cerisy-la-Salle

En 1974 a lieu la rencontre déterminante avec l’écrivain et théoricien Jean Ricardou qui inaugure un étroit compagnonnage intellectuel de près de cinquante ans.

En 1977, son service militaire accompli, il entre par concours au Ministère des Affaires Étrangères, administration qui lui paraît offrir les meilleures conditions pour concilier vie professionnelle et vie d’écrivain. Après un passage au Cabinet du Ministre, il occupe divers postes dans l’administration des affaires culturelles extérieures.

Michel Avelot (à gauche), père de M.A., avec Jean Fournier sur un balcon de la rue de Rennes c. 1938.

Fréquentant régulièrement la galerie Jean Fournier, il se lie avec le galeriste qui l’initie à l’art de Simon Hantaï, de Sam Francis et de Joan Mitchell mais aussi de Matisse dont il lui offre les Propos sur l’art. C’est incidemment que M. Avelot apprend par Jean Fournier que lui et son père furent de proches amis dans leur jeunesse.

M. A. au cours d'une présentation de la revue “Conséquences” chez le critique d'art et collectionneur Ghislain Mollet-Viéville.

Dans les années 80, M. Avelot s’implique de plus en plus dans la pratique de l’écriture tant fictionnelle que théorique et, après une éphémère revue intitulée La chronique des écrits en cours, il crée avec quelques amis la revue Conséquences. Conjointement, il organise plusieurs ateliers de recherche à Cerisy-la-Salle sous l’intitulé “Pour une théorie matérialiste du texte”. C’est au cours d’un de ces ateliers qu’il fonde, avec Benoît Peeters et Jan Baetens, la maison d’édition Les impressions nouvelles.

En 1989, il est appelé par Jean-Yves Haberer au Crédit Lyonnais pour y prendre en charge la politique de mécénat de la banque. Depuis ce poste privilégié, il peut contribuer à l’essor de nombreux projets innovants dans tous les domaines et notamment dans le domaine des arts plastiques. C’est ainsi qu’il soutient la grande exposition Daniel Buren au capc de Bordeaux et qu’il organise la première rétrospective de l’œuvre du peintre Albert Ayme à l’École des Beaux-arts de Paris.

A la fin des années 90, il reprend la société Distique, opérateur historique d’accès au marché pour la petite édition, qu’il rebaptise Alterdis. En dépit d’un redressement spectaculaire de l’entreprise, le consortium bancaire refuse de refinancer la structure qui doit arrêter son activité en 2000.

En 2016, à la mort de Jean Ricardou, les ayant-droits confient à Marc Avelot la gestion posthume de l’œuvre de l’écrivain. Fort des presque 50 ans de compagnonnage intellectuel, il entreprend, avec l’aide d’Erica Freiberg, l’édition des œuvres complètes du Nouveau-Romancier. Aujourd’hui, sept tomes ont été publiés.